Etudiants de STS SCBH 1^ère et 2ème année :

- Mardi 5 Novembre

Le voyage aller s’est déroulé sans encombre.

L’arrivée à l’entrée de Bâtimat, a été parfaitement maitrisée par le chauffeur du car qui connaissait bien la problématique et qui a su éviter toutes les embuches liées au périphérique et à l’accès mal aisé du parc des expositions de Paris Nord – Villepinte. Nos étudiants ont pu évoluer directement dans le salon et commencer leur visite et les recherches documentaires.

La rencontre avec la société Cadwork, fournisseur du logiciel principal que nous utilisons a permis de voir qu’une évolution très importante et que nous demandions depuis très longtemps est en train de se mettre en place. Le module calcul lié à Acord fonctionnera avec la version 26 de Cadwork dans un seul sens pour l’instant. Les poutre pourrons être soumises au calculs pour vérification des sections. L’évolution suivante verra l’invalidation de la section revenir dans le logiciel de dessin pour augmenter directement la section. Enfin !!!

Cadwork propose pour cet été les Cadwork games destinés à des étudiants qui devront affronter une forte équipe Cadwork sur le terrain et sur logiciel. Nos étudiants sont prévenus, chez Cadwork, ils sont prêts…

Le rendez-vous devant le salon a été respecté par les étudiants ce qui a permis au groupe de partir   comme prévu à l’hôtel. Le retour en RER a été moins rapide que prévu puisque si nous avons pu éviter la sortie laborieuse du Parc des Expositions nous n’avons pas pu éviter les personnes qui bloquaient les voies de la station Gare du Nord...

La répartition des chambres effectuée au préalable n’a servi à rien puisque nos étudiants s’étaient réorganisés pendant le voyage. Néanmoins nous sommes habitués à ce genre de situation et la distribution des pass a été assez rondement menée et les étudiants se sont installés rapidement pour profiter du temps libre du repas. L’environnement immédiat de l’hôtel « Christopher Inn » est vraiment idéal et offrait tous les types de restauration, aussi beaucoup de nos étudiants sont restés dans le secteur.

Il est à remarquer que cette Auberge de Jeunesse a tout un tas de règles, qu’elle a parfois un peu de mal à suivre, mais une d’elles oblige de donner un numéro de carte bleue comme caution des chambres. L’agence l'avait oublié et était injoignable, le chauffeur n’était pas au courant et c’est donc un enseignant, après de longues palabres, qui a bloqué une caution de 200€ sur son compte pour permettre l’obtention des pass chambres. Ce point est à revoir pour une prochaine fois, car cette auberge de jeunesse est idéalement placée pour nos déplacements.

Le retour des étudiants à l’hôtel s’est déroulé sans encombre. Notre méthode de vérification des retours s’est révélée toujours aussi efficiente.

La nuit s’est bien déroulée. Pour anticiper les nuits agitées, l’auberge prévoit des boules Quies dans toutes les chambres…

- Mercredi 6 Novembre

Journée pédagogiques des SCBH :

Un petit déjeuner copieux a été pris dans les temps par tous et à 8h15 nous étions sur le départ pour le jardin d’acclimatation, tous sauf nos trois étudiantes de première année. A 8h25 nous sommes donc partis, tous cette fois, en direction de la Fondation Louis Vuitton, thème important de ce déplacement. Les explications de notre guide, Aurélie, ont été parfaites. La visite était beaucoup plus aboutie que lors de notre  première visite.

Les explications associées à des images en situation ont permis à nos étudiants de bien percevoir la complexité de ce bâtiment qui a nécessité pas moins de 15.000 tonnes d’acier. Ce tonnage est à comparer avec la tour Eiffel voisine qui n’a nécessité, elle, que 8.000 tonnes d’acier. Par contre ce voilier a été dimensionné en soufflerie pour supporter des vents de plus de 300 km/h. Ce qui fort heureusement n’arrive pas, pour l’instant, en France.

Une remarque sur les façades du musée, le motif d’escaliers réalisé avec les panneaux extérieurs se retrouve toit autour du bâtiment et il signe le travail de l’architecte Franck Gerhy. Gerhy architecte déconstructiviste, est un pionniers dans l’emploi de logiciels appliqués à la construction; avec la Fondation Louis Vuitton, il a adapté le logiciel

Catia de la société d’aviation Dassault Systèmes, seul logiciel permettant de concrétiser les formes complexes imaginées.

Ce bâtiment est très orienté développement durable puisqu’il récupère les eaux pluviales pour arroser les plantes du parvis ainsi que certaines œuvres d’art qui nécessitent un arrosage quotidien…

La fin de la visite a été consacrée à la maison en bois imaginée par Charlotte Perriand et construite sur la cascade de la fondation. Fruit d’une imagination débordante cette maison n’avait jamais été construite jusqu’à ce qu’un mécène italien lui donne vie ainsi qu’au mobilier intérieur, lui aussi en bois.

L’accès libre permettait de profiter de la magnifique exposition de meubles et d’espaces conçus par Charlotte Perriand, la puissante inspiratrice de Le Corbusier qui a su profiter de son audace.

Charlotte Perriand a croisé tout au long de sa vie une multitude d’artistes, Miro, Picasso, Léger, Mondrian et bon nombre de leurs œuvres accompagnent cette exposition, lui donnant un cadre assez fabuleux.

La visite terminée, nous avons retrouvé des collègues de Riom, venus eux aussi avec leurs étudiants pour les mêmes raisons que nous.

  L’après midi une visite s’imposait à Notre Dame pour faire le point sur la situation. Les combles de Notre Dame, notre espace de TP, ayant disparu du fait d’une série hallucinante d’incompétences il était intéressant de s’attarder sur ces lieux qui, à notre grande surprise, fascine toujours autant nos étudiants de TS2 qui ont été vraiment très surpris de pouvoir travailler sur les relevés réalisés par les deux architectes Rémi Fromont et Cédric Trentesaux qui nous avaient proposé deux visites fabuleuses avant la catastrophe. Les TS1 ont hâte de pouvoir aborder ce thème d'étude l'année prochaine et nous leur réservons quelques belles surprises...

Le site de Notre Dame est clos, protégé, mais toujours pollué. Des poutres de bois lamellé collé remplacent la charpente et soutiennent la structure. Les arcs boutant, n’étant plus vraiment sollicités, sont soulagés par des arcs de bois. Seul l’échafaudage cause indirecte de l’incendie trône encore à la croisée du transept, sa présence a très certainement protégé l'édifice de la chute de la flèche. Une deuxième structure d’échafaudage est en cours de montage pour démonter la structure qui a subit l’incendie. La société le Bras est toujours sur le coup…

Le troisième thème proposé lors de cette journée était une visite du musée du Conservatoire National des Arts et Métiers où nous nous sommes rendus à pieds en profitant de cette balade pour découvrir Paris.

Ce musée recèle une collection très riche d’un passé qui a encore un impact considérable sur notre vie de tous les jours.

Nous avons proposé à nos étudiants de voir l’expérience du pendule de Foucault qui démontre

 toujours que la Terre tourne autour du Soleil et non l’inverse, Le Fardier de Cugnot le premier véhicule 100% développement durable, le Blériot XI premier avion qui a traversé la Manche et l'Avion de Clément Ader.

Un point tout particulier a été mis sur les charpentes à petits bois de Philibert de l’Horme, l’inventeur du bois lamellé collé à qui on doit des charpentes très particulières comme celles de St Come d’Olt dans l’Aveyron. Toutes ces inventions qui semblent parfois anachroniques façonnent notre vie de tous les jours. Les étudiants ont bien apprécié cette visite mais il est nécessaire de la compléter

avec un audio guide tellement les techniques, quoi qu’anciennes sont toujours très intéressantes à comprendre et aiguisent la curiosité de nos étudiants.

 Le soir une balade était proposée et a permis à bon nombre de nos étudiants une belle découverte de Paris avec un guide tout à fait adapté à nos étudiants.

Un bémol, ce soir là beaucoup de bâtiments étaient restés éteints, (économie d'énergie ?) heureusement la tour Eiffel et les Invalides eux étaient éclairés.

- Jeudi 7 Novembre

Deuxième demi journées de visite du salon Batimat. Le déplacement a été un peu compliqué du fait d’un aiguillage coincé ce qui a nécessité pas moins de 6 RER pour transporter tous nos étudiants à Paris Nord Villepinte.

La visite s’est déroulée sans encombres, le salon ayant été balisé en amont pendant le cours cela a permis à nos étudiants, de repérer les entreprises avec lesquelles nous travaillons habituellement. Mitek était le point incontournable du jour puisque nous avions des clefs du logiciels Pamir qui avaient disparu pendant les vacances d’été. Mitek a répondu favorablement à notre attente ce qui permettra d’utiliser de nouveau Pamir notre logiciel de charpentes industrielles.

 A l’heure dite tout le monde est reparti avec le RER direction l’auberge de jeunesse pour récupérer les bagages, puis retrouver le car direction St Etienne où nous sommes arrivés sans encombre après les pauses réglementaires imposées.

Une remarque à ce sujet, tous les allers retours en RER du dernier jour ont été imposés par la réglementation du transport routier de plus en plus complexe et qui risque d’empirer à l’avenir du fait des nouvelles contraintes imposées, entre autres, par la ville de Paris.