Retour         Compte rendu du déplacement

Etudiants de STS SCBH 1ère et 2ème année :

Organisation du voyage

       La date et le lieu du salon Batimat 2022 ont évolué. Le salon est revenu au parc des expositions à la porte de Versailles ce qui nous facilite grandement le déplacement par contre le changement de date qui passe de Novembre à début Octobre pose un important problème d’organisation et ne nous laisse plus aucune marge de manœuvre Nous nous posons la question de maintenir ce déplacement compte tenu des nombreuses difficultés rencontrées à chaque organisation de ce déplacement.

Déroulement du voyage :

- Mardi 4 Octobre

Le voyage aller s’est déroulé sans encombre.

L’arrivée à l’entrée de Batimat, Porte de Versailles, n’a pas posé problème. Nos étudiants ont pu évoluer directement dans le salon, commencer leurs visites et les recherches documentaires sur un salon balisé.

Nous avons profité de cette première journée pour faire le point de l’évolution de la charpente médiévale de la cathédrale de Notre Dame. Un stand était spécialement consacré à cette charpente.

La rencontre avec la société Cadwork, fournisseur de notre logiciel de dessin a permis de voir une nouvelle orientation sur l’acquisition de données. Un drone était utilisé jusqu’ici pour de l’acquisition de points principalement en rénovation extérieure de bâtiments. Il s’avère à l’usage que le drone n’est pas en capacité de gérer complètement les relevés de points à l’intérieur. Cadwork a développé ce robot en collaboration avec la société Boston Dynamic. Le robot est équipé d’un capteur tomographique qui lui permet, dans un premier temps, de réaliser l’acquisition du nuage de points du volume entourant le robot. Dans un deuxième temps le robot peut continuer d’évoluer dans un environnement connu jusqu’à faire le relevé complet de son environnement. D’autres applications sont également à l’étude, particulièrement dans le domaine du nucléaire. Le coût d’un tel robot est d’environ 200 000€ et une prestation de relevés coûte environ 2500€.

Le rendez-vous devant le salon a été bien respecté par les étudiants ce qui a permis au groupe de partir comme prévu à l’hôtel. Par contre il a été complexe de retrouver le car pour aller à l’hôtel puisque le car nous attendait sur un parking inaccessible depuis l’extérieur. Après discussion avec le chauffeur, nous avons défini un point de rendez-vous d’où nous sommes montés dans le car malgré l’interdiction des vigiles. Nous avons précisé aux vigiles que notre solution était la bonne puisqu’elle nous permettait d’accéder à notre car alors que les marquages et indications diverses ne le permettaient pas.

 La répartition des chambres a été réalisée au pied de l’hôtel. Nous sommes rompus à ce genre de situation et la distribution des pass-portes a été rondement menée. Nos étudiants ont pu s’installer rapidement et profiter du temps libre du repas.

L’hôtel « CIS PARIS KELLERMANN» est bien placé et propose de nombreux types de restauration aux alentours. Aussi beaucoup de nos étudiants sont restés dans le secteur.

Le retour des étudiants à l’hôtel s’est déroulé sans encombre. Notre méthode de vérification des retours s’est révélée toujours aussi efficiente. Les quelques étudiants mineurs ont bien respecté nos consignes.

La nuit s’est bien déroulée…

Le lendemain matin le petit déjeuner copieux et à volonté a été très apprécié par tous nos étudiants avant une journée pédagogique qui s'est révélée bien dense pour tous.

- Mercredi 5 Octobre

Journée pédagogique des SCBH :

Le déjeuner pris dans les temps par tous a permis d’être dans le car à 8h15 pour le jardin d’acclimatation. Nous sommes arrivés au voilier de la Fondation Louis Vuitton, premier thème important de ce déplacement. Les explications de notre guide Jérémie, étaient très claires et véritablement destinées à nos étudiants.

Les explications associées aux maquettes du site ont permis à nos étudiants de percevoir la complexité de ce bâtiment qui a nécessité pas moins de 15.000 tonnes d’acier. Tonnage à comparer avec la tour Eiffel voisine qui n’a nécessité, elle, que 8.000 tonnes d’acier.

Nos étudiants ont pu apprécier la façon dont le PLU peut être retourné dans tous les sens pour parvenir à ses objectifs.

En effet le PLU prévoit, au jardin d’acclimatation, une limite en hauteur des bâtiments à un étage seulement. Et on doit bien admettre, après réflexion, que cet édifice ne possède effectivement qu’un seul étage, tout dépend de la hauteur de l’étage et tout dépend de la définition d’un étage en langage urbanistique parisien…

Franck Gerhy, architecte déconstructiviste, est un pionnier dans l’emploi de logiciels appliqués à la construction avec la Fondation Louis Vuitton. Le logiciel Catia de Dassault Systèmes, a été adapté pour les besoins de la conception du bâtiment, seul ce logiciel a permis de concrétiser les formes complexes imaginées. Bon nombre de points de ce bâtiment ont été créés sans que la solution technique pour leur réalisation n’existe au moment de leur conception.

Ce bâtiment a visé lors de sa conception 3 cibles Haute Qualité Environnementale (HQE), la relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat, la gestion de l’eau, le confort acoustique. La récupération des eaux pluviales pour les besoins courants du bâtiment, l’arrosage des plantes du parvis ainsi que certaines œuvres d’art qui nécessitent un arrosage quotidien ainsi que l’eau des sanitaires en sont l’illustration.

Nous avons profité de la présence du bus pour retourner dans le centre de Paris dans le XIIIe arrondissement au quartier chinois proche de la visite de l’après-midi. Tous nos étudiants ont pu se restaurer à leur convenance dans les différents restaurants des alentours.

Le deuxième thème proposé lors de cette journée était une visite du bâtiment Berlier construit par la société Bouygues en bordure de périphérique. Là, une mauvaise surprise nous attendait, l’architecte du Cabinet Moreau Kusunoki était chez son médecin avec sa femme et sa fille et il avait oublié de nous prévenir de son absence… La visite commençait donc sous de mauvais auspices.

L’architecte s’est néanmoins engagé à prévenir le chef de chantier de notre visite, ce qu’il n’a pas fait. Néanmoins une rencontre à la base vie du chantier a permis d’échanger sur la situation avec le chef de chantier qui a eu la gentillesse de mettre à notre disposition, Nicolas, étudiant alternant en deuxième année d’école ingénieur du BTP. Nicolas, conducteur de travaux sur ce chantier ayant le même âge que nos étudiants a su répondre à de très nombreuses questions de la part de nos étudiants, très intéressés par son parcours.

La conception de la tour en bois haute de 50m a commencé par une compréhension du site et ses ambitions de devenir un nouveau centre résidentiel dans le Sud-Est de Paris. À la croisée de nombreux flux et à l’articulation de plusieurs échelles, oscillant entre monumental et domestique.

Donner des proportions plus allongées à la façade donne à cette dernière la possibilité de faire le poids face aux grandes hauteurs qui l’entourent et de participer pleinement de ce paysage.

L’attention accordée au choix des matériaux, le bois pré-patiné, le bois brûlé, se retrouve dans le soin accordé au plan des logements. Chaque espace extérieur devient un espace tampon, appropriable par chacun des habitants qui peut ainsi réinventer son contexte direct.

Le jeu sur les proportions de grilles, l’utilisation raisonnée du bois, font de ce bâtiment une tête de proue, un marqueur du futur paysage.

Le soir une balade dans Paris était proposée et a permis à bon nombre de nos étudiants une belle découverte de Paris. Un gros bémol, il semble que Paris soit de moins en moins allumé, heureusement la tour Eiffel et le Louvre étaient encore éclairés ce qui permis de voir deux très beau points de vue de Paris.

- Jeudi 7 Novembre

Début de journée tranquille, départ à 9 heures au salon Batimat après un petit déjeuner toujours aussi copieux et à volonté bien apprécié par tous nos étudiants avant une nouvelle journée bien dense pour tous.

Deuxième visite du salon Batimat. Le déplacement a été mieux géré, nous sommes restés dans le car jusqu’au parking. Le chemin de retour était facilement balisé et cela n’a posé aucun problème pour le retour.

La visite s’est déroulée sans encombre, le salon ayant été balisé en amont en cours cela a permis à nos étudiants, de repérer les entreprises avec lesquelles nous travaillons habituellement. Une rencontre avec la société ABC Minet a permis d’obtenir des réponses sur une curiosité de notre matériel utilisé pour le travail en hauteur. Mitek est toujours un point incontournable puisque cette société met à notre disposition gracieusement un logiciel de charpentes industrielles très prisé par nos étudiants. Millet Menuiseries proposait des menuiseries à vitres chauffantes. Mais là curieusement aucun des technico commerciaux présents sur le salon n’ont été en capacité de répondre à des questions techniques sur le produit vendu.

A l’heure dite tout le monde était présent dans le hall du bus et nous sommes partis à l’heure prévue.